
De l’animation, le public retient principalement « Wakfu », dont les deux saisons ont été diffusées sur France 3 entre 2008 et 2012. S’ajoute à la série mettant en scène Yugo et ses amis, « Mini Wakfu », divers OAV (Original Vidéo Animation) et « Dofus : Aux trésors de Kerubim ». Dans cette dernière on y découvre Kerubim et Joris, les deux personnages principaux du film.
Dofus Livre 1 : Julith sera disponible au cinéma à partir du 3 février en France.
L’histoire
Avant tout, sachez que le film Dofus ne s’adresse pas qu’aux fans de l’univers créé par Ankama. Nul besoin d’avoir vu un animé où d’avoir touché à un jeu, un manga ou une BD pour apprécier et comprendre le film. Les fans, comme les joueurs y verront toutefois la possibilité d’approfondir leur connaissance de l’univers du Krosmoz.

Cette petite vie parfaite va basculer lorsque Joris va braver l’interdiction de son papycha pour rencontrer son idole, une star du Boufbowl. Non loin de là, Julith la sorcière fait son grand retour, dix ans après avoir détruit Bonta, la gardienne du Dofus ébène semble vouloir de nouveau se venger.
Les personnages
Joris est le personnage central du film. Une bonne nouvelle quand on sait que ce petit héros apparaît dans la quasi-totalité des créations du studio en tant que personnage secondaire. Ankama ne dévoilant que très peu d’informations sur Joris jusqu’alors, les fans sont nombreux à avoir écrit quelques théories sur le bonhomme.


Kerubim l’Ecaflip est devenu le père adoptif du jeune Joris et s’occupe aussi de la jeune Lilotte. Son passé de héros est principalement conté dans la série animée « Dofus : Aux trésors de Kerubim ».
Khan le Iop est une star du Boufbowl. Ce personnage arrogant de part sa situation et son physique est aussi attachant et drôle.
Bakara est une Huppermage très douée au destin tout tracé. Son rang et le passé de sa famille font de cette jeune femme un personnage qui a tout à prouver.
Mon avis
Artistiquement, le premier film Dofus est une totale réussite. Les artistes transportent avec brio les spectateurs dans l’univers du Krosmoz. Les dessins deviennent bien souvent de véritables œuvres dont les détails sont réfléchis afin de fournir aux spectateurs un rendu complet, moins brouillon que dans les séries, plus propre à se glisser sur le grand écran. Les animations sont bien au-dessus de ce qu’à pu faire précédemment Ankama et la patte artistique du studio se ressent dès les premières minutes. C’est fluide, c’est beau et c’est Français ! Petit bonus, parfois discret, les nombreux clins d’œils et références. Dommage car la bande annonce diffusée ici et là ne vend pas l’oeuvre.
L’aventure est rythmée par une bande originale signée de l’orchestre national de Lille. Là aussi, il n’y a rien à redire, les sonorités collent parfaitement à l’histoire et aux animations. Le studio a privilégié cet acteur local et ses 70 musiciens pour réaliser l’ensemble des compositions de Guillaume Houzé.
Le scénario est plus mature qu’il n’y parait. Je ne compte pas vous spoiler sinon l’intérêt de voir le film serait amoindri. Anthony Roux et Jean-Jacques Denis ont fait un gros travail de fond pour s’adapter aux attentes d’un public plus large. Le résultat est saisissant, étant émotive (fragiillleeeuuuhhh) il m’est arrivée à plusieurs reprises de passer du rire aux larmes en une image. La salle, pourtant composée de quelques privilégiés d’une trentaine voir d’une quarantaine d’années qui ont pu voir le film à l’avance s’est aussi animée de quelques rires à des moments clés.
Vous aimez l’animation, l’univers fantastique ou les créations d’Ankama et vous voulez soutenir un travail Français de qualité, foncez voir Dofus, livre 1 au cinéma.
Invitée à voir le film.








Bon, si tu as kiffé, j’irais peut être le voir alors ! Ca doit valoir le détour 😀