[TEST] Tearaway

Margxt

tearawayPOINTS POSITIFS :

  • Gameplay inédit exploitant l’ensemble des caractéristiques de la PlayStation Vita
  • Monstrueusement créatif
  • Univers, décors, bande-son vraiment réussis

POINTS NÉGATIFS :

  • Pas de multi
  • La création des motifs imprécise

Tearaway, petit jeu d’aventure et de plates-formes est sorti le 22 décembre sur PlayStation Vita. Quoi de mieux qu’une exclusivité Media Molecule pour promouvoir la console. Cette même société rachetée depuis 2010 par Sony et à l’origine de la très célèbre et très appréciée licence LittleBigPlanet. A noter que Tearaway fait parti de mon top des jeux de l’année 2013.

Tearaway vous embarque dans l’histoire de Iota ou Atoi (selon que vous choisissez d’incarner un personnage féminin ou masculin), cette petite enveloppe humanisée, messager ou messagère qui va devoir transmettre un message à un Vou (le joueur, qui se trouve être dans l’autre monde). Outre le fait de contrôler ce petit héros et de l’aider à se déplacer à l’aide notamment du pad et des diverses touches de la console (certaines sont à débloquer tout au long de l’histoire), le joueur incarne son propre personnage (le Vou) qui devra notamment déplacer des objets en utilisant le pavé tactile arrière. Pour ma part j’ai choisi la petite et très jolie Atoi …

Tearaway-1 Tearaway-2

Côté gameplay et fonctionnalités de la machine exploitées dans le jeu et en plus d’utiliser le pavé tactile arrière, lorsque le héros regardera le soleil c’est le joli minois du joueur qu’il verra apparaître dans le soleil grâce à la caméra frontale de la console (outch la tête …). L’appareil photo arrière sera lui aussi utilisé notamment pour prendre en photo des motifs de la vie courante afin de les intégrer au jeu sur un PNJ notamment.

La créativité est un élément essentiel du jeu, à de nombreuses reprises le joueur est appelé à réaliser des motifs sur un petit tapis simple d’utilisation mais pas forcément précis (dur de réaliser un dessin potable avec ses doigts sur l’écran tactile avant de la console). Lesquels seront intégrés par la suite au jeu, couronnes, flocons de neige, … votre créativité n’a aucune limite et la personnalisation de votre petit messager peut être poussé jusqu’au moindre détail. Pour ceux et celles qui ne maîtrisent pas la réalisation de motifs il est tout à fait possible d’acheter ceci mais, uniquement pour la personnalisation de votre personnage et quand le PNJ ne vous obligera pas à utiliser l’outil créatif.

Tearaway-3 Tearaway-4

Un peu plus de dix heures suffiront à finaliser complètement l’opus (arriver à la fin du scénario, tuer l’ensemble des méchants, ..) et à débloquer l’ensemble des bonus du jeu. Quels bonus ? Des papertoys à imprimer sur papier cartonné et à monter avec un peu de colle et un ciseau. Pour les obtenir le joueur devra tout au long des niveaux trouver les objets et ou PNJ qui ont perdu leurs couleurs et les prendre en photo en utilisant soit les sticks pour viser soit l’accéléromètre de la console. Là aussi, des filtres et des objectifs se monnaient en échange de quelques confettis (la monnaie du jeu qui se récupère ici et là dans les niveaux).

L’ambiance du jeu sereine et reposante ne sera jamais vraiment brusquée ni par une bande-son sublime en accord parfait avec le titre ni même par des méchants presque insignifiants même si parfois énervants.

CONCLUSION

Tearaway exploite à fond les fonctionnalités de la console portable de chez Sony. Un titre fortement attendu qui je l’espère relancera les ventes de la PlayStation Vita. En effet, il s’agit actuellement du meilleur jeu sorti sur la console portable de part son univers, sa bande-son, son style, son gameplay et son histoire. Ne manque qu’un multijoueur pour prolonger encore un peu l’aventure mais, la durée de vie du titre est déjà plus que potable et se permet un prolongement dans la réalité avec la reconstitution de l’univers du jeu en papertoys.

Test du jeu effectué sur PlayStation Vita (Cartouche)

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Margot 32 ans. Blogueuse depuis 2012. Je voyage beaucoup et je travaille dans la communication dans l'industrie des jeux vidéo.
6 Commentaires
  • J’ai beau essayé, j’arrive pas à accrocher à l’univers Media Molecule. J’ai joué à LBP 1& 2 (et Sackboy Prehistoric Moves), mais je n’ai pas eu le déclic requis pour passer des heures et des heures dessus. J’ai peur de pas faire partie de la démographie visée. Mais content que ça plaise à tant de monde, aux vues des commentaires.

      • Disons que le premier LBP, c’était quand même une surprise, un jeu très convivial, super créatif et qui a rafraîchit quand même pas mal les jeux du genre. Le 2… … … n’apportait en revanche pas grand chose (pour ne pas dire rien) de nouveau et les autres jeux dérivés m’ont plus fait penser à un Mario filos (étiré sur tous les fils) qu’à une saga… Du coup, le studio réattaque avec une vraie nouveauté, tout en conservant les grandes idées qui avaient tant plus dans LBP. Non ?

  • J’ai vraiment envie d’y jouer !! Mais j’attends d’avoir fini mes “encours” (Persona 4 et Eufloria HD) pour me plonger dedans. J’adore la dimension créative, que tu expliques d’ailleurs très bien, je n’avais pas compris ça sur les autres tests. Merci.

    Il est magnifique le renne ! (Caribou ?)

  • À la lecture du test, on constate effectivement que c’est l’un de tes coups de coeurs de l’année 2013! Je n’ai toujours pas eu l’occasion de l’essayer, mais il me donne vraiment envie.

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