Disponible sur Steam pour un peu de 5€, Deep Beyond est un jeu d’aventure, mais surtout un jeu narratif court, dans lequel le joueur part explorer les fonds marins à la recherche d’un trésor, lequel semble susciter l’intérêt de plus d’un explorateur et cache aussi certains secrets familiaux.
Deep Beyond est le dernier jeu du studio Argentin Avix Games, plus habitué à ce qui semble être des jeux commandes, souvent de petits jeux sous licence et commandés par des boites comme Cartoon Network et des jeux mobiles. Deep Beyond semble largement sortir du lot et le studio semble prendre prendre son envol avec un titre plus créatif.
| Éditeur | Développeur | Support |
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Le joueur contrôle Lilly, une jeune femme qui, assistée de son compagnon à quatre pattes Chester, doivent trouver un trésor caché dans les fonds marins. L’aventure se déroule aussi bien sous l’eau qu’en surface et est divisée en six petits chapitres. Le jeu est relativement court, puisqu’une heure suffira à boucler le titre et dix minutes supplémentaires seront nécessaires à l’obtenir de l’ensemble des succès du jeu.
Le gameplay est assez basique, vous contrôlez les déplacements de la jeune femme et vous pouvez interagir avec les éléments d’un simple clic. Pour aider le joueur et aussi dans l’ADN de la direction artistique du jeu, les éléments avec lesquels vous devez interagir sont souvent teintés d’une couleur orange/rouge qui se distingue du reste du jeu. Lorsque vous vous en approchez, une bordure blanche apparaît autour de l’objet avec lequel il est possible d’avoir une interaction.
Le reste de l’aventure est globalement jonchée de cinématiques, où relativement guidé. Il y a bien quelques puzzles, mais ces derniers sont très peu nombreux, se comptent sur les doigts d’une main et ils sont très faciles. Deep Beyond repose donc essentiellement sur sa direction artistique et sur son scénario.
Sauf que si l’histoire paraît intéressante au départ, elle est surtout sans réelle surprise et la fin est assez précipitée. Le tout dernier chapitre du jeu apparaît un peu comme une fin qui n’en est pas réellement une. On a surtout l’impression que les développeurs voulaient aller plus loin, mais n’en ont réellement pas eu la possibilité, pourtant l’avant-dernier chapitre est plutôt sympa et apporte un peu de fraicheur au jeu. Dommage pour un jeu qui repose quasi-essentiellement sur ce point !
La direction artistique est véritablement le gros point fort de Deep Beyond ! C’est frais, c’est beau, les passages du bateau aux fonds marins et de l’extérieur à l’intérieur d’une maison se font toujours par une transition légère entre plusieurs teintes. L’immersion est totale, les cinématiques sont de qualité, les animations sont belles, bref c’est vraiment sublime ! Le jeu de couleurs, les ombres et les textures ont un style si particulier et si agréable qu’on oublierait presque les défauts du jeu. Avec un scaphandre sur la tête et lorsqu’on déplace la caméra à la première personne, une légère poussée donne réellement l’impression d’être sous l’océan.
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