Après Peridot, qui semble avoir du mal à trouver son public, Niantic s’allie à Capcom pour sortir un nouveau jeu basé sur une licence forte, Monster Hunter Now !
Le jeu de chasse aux monstres s’installe dans le monde réel et devient plus accessible puisqu’il passe de la console aux smartphones Android et iOS. Au programme des combats solo et à plusieurs contre tout un tas de monstres dont le bestiaire devrait évoluer au fil des mises à jour du jeu et dont la première grosse update est prévue pour décembre avec l’ajout de nouveaux monstres dont le Zinogre et de nouvelles armes. Vous l’aurez compris il n’est pas question ici de capturer des Pokémon, mais de compléter son bestiaire à l’aide de nouvelles créatures, plus ou moins rares qui apparaissent dans des zones définies, des habitats qui sont pour le moment au nombre de trois, la forêt, le désert et le marais. Ces trois habitats sont heureusement bien réparties dans le monde réel et vous n’aurez aucun mal à les trouver après seulement quelques minutes de marche.
Comme dans le jeu de base il est aussi question de choisir son type d’arme et d’optimiser son équipement, arme et armure selon les faiblesses élémentaires des monstres à affronter. Vous pouvez ainsi privilégier une arme et un bouclier, une grosse épée, un marteau, un fusil, un arc ou même un katana. Chaque arme apporte son lot d’avantages et d’inconvénients, une arme plus lourde sera moins rapide, mais fera plus de dégâts, là où certaines font des dégâts à distance, d’autres permettent de parer les attaques, etc.
Vous pouvez forger des nouvelles armes et armures et améliorer voir même perfectionner celles que vous possédez déjà. Il faudra toutefois amasser assez de ressources soit en les récupérant sur un site de récolte de type carcasse ou nature, soit glanées aléatoirement sur la carte par vous-même ou par Palico (le petit chat qui vous accompagne dans vos aventures) et aussi en se débarrassant des monstres qui permettent d’obtenir des ressources spécifiques. Encore faut-il taper au sur la bonne partie du corps du monstre ! Toute cette mécanique repose essentiellement sur le fait que vous allez farm les monstres et les zones de récolte. Dans les deux cas, les apparitions sont nombreuses et il n’est pas forcément nécessaire de bouger pour voir apparaître des monstres. Il faudra toutefois chercher dans les bons habitants les monstres dont les ressources sont à exploiter.
Le titre nécessitera toutefois un peu plus de concentration que dans Pokémon GO, puisqu’il est question de déplacer son personnage pendant les combats afin d’éviter les attaques des monstres et de placer les attaques et les compétences sur les bestioles au bon moment pour s’en débarrasser. Attention donc lorsque vous jouez en déplacement à lever les yeux au ciel ou à vous arrêter dans un coin où vous ne générez pas la circulation et où vous ne vous mettez pas en danger.
J’ai essayé de faire un combat à plusieurs, mais pour le moment je n’ai pas trouvé de joueurs avec qui effectuer les combats les plus difficiles. La faute à mon faible niveau, mon impatience et certainement au manque de joueurs dans ma zone. Je dois retenter l’expérience dans les prochains jours !
Pour éviter de lasser trop rapidement le joueur avec des actions qui s’avèrent toutes plus répétitives les unes que les autres, un scénario avec des quêtes d’histoire et spéciales permet de sortir de sa zone de confort, de tenter des combats parfois plus ardus et de comprendre certaines mécaniques du jeu en plus de proposer une histoire plutôt sympa avec des personnages non jouables qui viendront interagir avec votre avatar.
Enfin un nouveau jeu très prometteur ! Monster Hunter Now devrait facilement trouver son public en Asie, mais il sera toutefois plus difficile de convaincre les occidentaux où la licence est bien connue des gamers, mais reste toutefois moins puissante que Pokémon qui est plus accessible et connue du grand public. Ne reste qu’à espérer que des campagnes promotionnelles permettront de convaincre les joueurs occidentaux afin, à l’avenir de voir débarquer des événements spéciaux en Europe et en Amérique, à l’image de ce qui peut se faire autour de Pokémon GO.
